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La psychogénéalogie ou thérapie familiale, ou encore analyse transgénérationnelle, est une pratique thérapeutique dont l’objectif est d’apaiser la sensation de mal-être d’un individu. En cela, la thérapeute travaille sur la généalogie et le passé de la famille du patient. Selon la psychologie, l’inconscient se transmet et par là, les non-dits traumatiques continuent d’avoir des répercussions sur l’inconscient des descendants.

La psychogénéalogie est donc un moyen de retrouver et remettre en surface ces différents problèmes pour les résoudre afin de libérer les générations suivantes. Avant de passer aux différents témoignages, il convient donc de parler un peu de cette pratique qui peut s’apprendre avec notre formation en psychogénéalogie.

Le spécialiste de la psychogénéalogie et le déroulement d’une séance

Tout d’abord, il est important de noter que c’est la psychologue Anne Ancelin Schützenberger qui a fondé la théorie selon laquelle les comportements, les maladies inexplicables ainsi que les troubles psychologiques découlent des événements, des traumatismes et des conflits que nos ancêtres ont vécus. Pour l’élaboration de ce concept, la psychothérapeute s’est basée sur la psychanalyse, la psychothérapie et la systémique en plus de ses propres observations.

Le thérapeute qui pratique la psychogénéalogie est également appelé analyste transgénérationnel ou tout simplement psychogénéalogiste. Le déroulement de la séance avec ce professionnel est assez simple. Généralement, le consultant raconte les problèmes inexplicables qui l’encombrent au quotidien. Le spécialiste va donc centrer son travail sur ce problème.

Il va également aider le patient à représenter sa famille pour finir par concevoir un génosociogramme. C’est l’étude du génosociogramme qui va permettre de remonter dans l’histoire de la famille de l’individu pour trouver la source des problèmes. La durée d’une thérapie varie en fonction des praticiens. En général, cela se fait tous les trois semaines et dure environ une heure et demie. Il faut une dizaine de séances pour résoudre la première problématique.

Témoignages de Carole

Carole a 42 ans et elle est agent immobilier. Quand elle était petite, elle avait peur de nager dans de l’eau où elle n’avait pas pied. Elle avait également une phobie du vide et de l’avion. Elle a donc décidé de se tourner vers un psychogénéalogiste. Ce dernier a pu trouver pendant les différentes séances que l’arrière grand-père de Carole s’était suicidé en sautant d’un pont. Elle avait également une grande tante qui s’était jetée sous un train.

Donc, ces différents événements ont été enregistrés dans son inconscient, même si elle ne connaît pas ces personnes. Elle vient alors de découvrir la source de ses angoisses. Depuis la connaissance de ces problèmes, elle est bien plus sereine et ses phobies se sont aussi volatilisées.

Témoignage de Stéphanie

Stéphanie a 41 ans et elle est consultante en management. Elle s’intéresse particulièrement au développement personnel. Elle a donc lu des ouvrages concernant la psychogénéalogie et a décidé de participer à un atelier de constellations familiales. Selon elle, elle est une femme comblée et heureuse. Toutefois, elle ressent un mal-être qu’elle ne peut expliquer.

Pendant l’atelier, Stéphanie a expliqué ses problèmes et a indiqué son arbre généalogique et l’enfant que sa mère a perdu avant sa naissance. Ils ont donc réalisé un psychodrame pour reproduire la situation où sa mère a perdu l’enfant. Cette visualisation a pu l’aider à s’apaiser en l’aidant à comprendre la dynamique entre ses parents avant son arrivée. Et ce ne sont que des aperçus, mais il y a encore de nombreuses personnes qui ont tiré parti de cette pratique pour se libérer de l’emprise du passé de leur famille.

Témoignage de Cécile

Ingénieure en étude et développement, Cécile a 37 ans. Avec son mari, elle essaye d’avoir un bébé, mais plusieurs tentatives n’ont pas fonctionné. C’est alors qu’elle décide de se tourner vers les pratiques alternatives, allant jusqu’à la psychogénéalogie et la réalisation d’un arbre généalogique. Grâce à cette méthode, elle a pu découvrir que sa grand-mère et sa mère aussi ont déjà eu des difficultés et ont subi des événements douloureux autour de la maternité.

Ces événements passés ont donc eu des influences sur sa vie. En effet, elle a à l’intérieur une peur inconsciente de donner la vie à un bébé. Une fois tous les problèmes éclaircis, Cécile a retrouvé son équilibre et elle a plus confiance que leurs projets d’avoir un enfant vont enfin aboutir.